La pédagogie positive

Adolescents, pris en pleine crise d’incompréhension avec nos parents, on est souvent pris par cette pensée parfois oralisée « de toute façon vous ne pensez qu’à vous ! » ou encore « vous vous fichez de mon bonheur ! ». Et nous sommes d’accord, non seulement ce cri de détresse est voué à faire réagir nos parents, mais en plus c’est on ne peut plus faux !

Quand on devient parents, le bonheur de notre progéniture devient notre boussole au quotidien. Et on est prêts à tout chambouler dans notre vie, quitte à déménager à l’autre bout du pays si c’est le prix à payer pour que nos « mini-nous » puissent aller à l’ECOLE qui leur garantira un avenir réussi.

Mais une fois les murs de l’école franchis, que se passe-t-il vraiment ? Selon le système éducatif, le bon vouloir à la tête du ministère, celui de la direction ou celui de l’enseignant, la pédagogie est parfois inadaptée à nos enfants sans que nous puissions vraiment nous en rendre compte. Et de mauvaises notes, en crise de larmes pour ne pas aller en classe, on finit par conclure : « de toute façon il n’aime pas l’école, il est nul en classe »

Et quelle erreur ! Ou devrais-je dire quel drame !

Qu’est-ce que la pédagogie positive ?

La pédagogie positive est la pédagogie centrée sur le développement de la confiance en soi, catalyseur des apprentissages et de l’autonomie.

En mots simples, un enfant qui se sent bien et qui a confiance en lui, apprend mieux et plus, et encore plus important aime apprendre.

Vous avez certainement entendu parler de la méthode Montessori ?

Au-delà de ses déclinaisons mercantiles modernes, Maria Montessori était une femme italienne du 19ème siècle. Femme scientifique, elle était très engagée dans la cause féminine (voire féministe) refusant de se conformer aux rôles que la société voulait lui donner à l’époque. Au cours de ses recherches, elle a compris que la manière dont on enseignait n’exploitait pas le potentiel des enfants car l’approche était à l’envers. On apportait un savoir et on l’enregistrait bon gré mal gré dans le cerveau de l’enfant avec pour limite la limite de la leçon qu’on avait fixée, alors qu’en rendant l’enfant acteur de son apprentissage, il se l’appropriait et pouvait aller bien au-delà n’ayant pour limite que celle de son envie.

Montessori n’est qu’un exemple parmi d’autres. Et la pédagogie positive ne se réclame pas d’un personnage historique. Il s’agit d’un état d’esprit, ou mindset pour les anglophiles !

La pédagogie positive c’est :

  • Redonner l’envie d’apprendre
  • Comprendre et faire comprendre que tous les enfants n’ont pas le même profil d’apprentissage (rythme, façon, affinité…)
  • Faire des salles de classes un lieu serein de communication bienveillante et de transmission de valeurs
  • Comprendre que les enfants d’aujourd’hui sont des adultes en devenir

 

Un nouvel enseignement est possible.

Majda, Coach Scolaire

Majda, Coach Scolaire

J'accompagne les jeunes élèves et étudiants pour acquérir sur la durée les bonnes habitudes et méthodologies de travail qui leur permettront d'exploiter leur plein potentiel et gagner en motivation, en confiance, en efficacité et en sérénité.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Aucune réponse